Se préparer ça ne veut pas seulement dire faire ses bagages en fonction de la météo! Ça veut aussi dire préparer une trousse de premiers soins selon l’activité, prévenir la gestion de ses déchets en planifiant les repas et s’informer sur le milieu naturel. Ce genre de planification t’aidera à minimiser les risques de malaises dus à la température (coups de chaleur, hypothermie), être prête en cas de blessure, alléger ton sac grâce à une bonne planification des repas, mais surtout profiter de ton aventure au maximum. Ça t’aidera également à trouver l’itinéraire idéal selon tes objectifs et aussi à limiter ton impact sur le terrain.
Ici, c’est applicable quand tu choisis ton emplacement de camping! On opte pour un site déjà établi ou utilisé, une surface rocheuse ou de la neige. Attention, pour la neige, il doit y avoir au moins 15 centimètres de neige au-dessus des arbustes pour que ce soit considéré comme une surface durable. En camping sauvage, on privilégie changer d’emplacement souvent et ne pas mettre les tentes trop proches des autres pour ne pas que l’endroit devienne marqué et ainsi, devienne un site établi. Choisir des surfaces durables c’est aussi ne pas déroger du sentier en randonnée, même si le sentier est très mouillé. En vélo, on veut éviter les techniques de freinage qui créent ou agrandissement des trous.
On parle de tout ce qui est: matières organiques, fécales, déchets, matières dangereuses, cendres, nettoyants, etc. Pour ce qui est de nos besoins, on veut prioriser les toilettes existantes, mais dans le cas où vous êtes en milieu sauvage, on doit creuser un trou d’au moins 20 centimètres de profondeur, qui se trouve à au moins 60 mètres des cours d’eau et du campement. Vous pouvez également jeter votre eau de vaisselle dans ce même trou en prenant soin de passer l’eau au tamis pour récupérer les morceaux à mettre dans votre sac à déchets. En parlant de vaisselle, on priorise un savon biodégradable, sans odeur. Les cœurs de pomme (et autre aliment qu’on se dit “ c’est pas si pire”), ça va dans votre sac poubelle et non dans la nature! La partie prévention est spécialement utile ici pour la nourriture en choisissant d’apporter des contenants réutilisables afin d’éliminer le besoin de rapporter ses déchets.
Ici ça veut dire ne pas cueillir les belles fleurs de bord de sentier ou de transporter du bois mort d’un endroit à l’autre. Le bois pourrait avoir des parasites qui contamineront le prochain site. C’est pour cette même raison qu’on privilégie acheter du bois directement de l’endroit où on campe plutôt que d’en apporter de la maison. On veut aussi idéalement brosser ses souliers de marche et pneus de vélo après une sortie pour contrôler la propagation des espèces envahissantes. Comme on le fait pour nos embarcations.
Tout d’abord, on s’informe si les feux sont permis selon l’endroit et la période de l’année pour éviter de causer un feu de forêt. S’ils sont permis, on veut tout de même se demander s’il est vraiment nécessaire de faire un feu, comme l’empreinte écologique de l’utilisation d’un brûleur par exemple est moindre que celle d’un feu. Si notre choix final s’arrête sur le feu, on va utiliser le bois à disposition et surveiller le feu en continu. Une fois le feu terminé et refroidi, s’il n’y a pas d’endroit précis où disposer les cendres, par exemple en milieu sauvage, on veut les répandre dans la végétation pour qu’elles agissent comme fertilisant. Par contre, attention de ne pas les répandre dans les cours d’eau!
Il y a une règle bien simple que vous pouvez utiliser ici: la règle du pouce. Seulement à allonger votre bras et tenir votre pouce en l’air: si vous pouvez voir l’animal, vous êtes trop proche! Si vous pouvez le couvrir complètement, vous êtes à une distance adéquate. En cas de rencontre avec une animal sauvage, on veut s’éloigner tranquillement pour le perturber le moins possible. On veut aussi placer adéquatement notre campement pour limiter les odeurs, soit mettre tout ce qui est odorant incluant savon et pâte à dent, dans un contenant qui coupe les odeurs ou hors d’atteinte pour les animaux.
On le sait, entre Chèvres, on aime bien jaser – parfois fort! On veut tout de même essayer de limiter le bruit pour respecter les autres visiteurs qui viennent parfois en plein air pour la tranquillité. Une bonne pratique est aussi d’offrir son aide aux autres en cas d’urgence. On veut aussi respecter les règles de courtoisie et signaler sa présence lors d’un croisement dans un sentier étroit.
Au final, l’important c’est de protéger les endroits qu’on aime pour y pratiquer nos sports préférés le plus longtemps possible. Pour en savoir plus sur les principes sans trace, vous pouvez consulter le site web De ville en forêt, des pros qui ont comme mission d’atténuer les impacts des activités et des événements en plein air.
On se voit dehors les Chèvres!