Ça remonte définitivement à mes cours de ski quand j'étais plus jeune. La récompense du cours c'était d'aller faire des sous-bois. Automatiquement, j'ai donc toujours associé le fait de "sortir des pistes" comme le moment excitant de la journée. Props aux moniteurs motivés à nous traîner partout dans la montagne et à nous sortir de la neige peu importe la position dans laquelle on se retrouvait. Par la suite, naturellement, je me suis mise à suivre les tempêtes de neige pour chasser les meilleures conditions de ski et quand le touring est devenu accessible, je me suis équipée pour pouvoir découvrir encore plus de nouveaux terrains. J'ai fait un peu de freeski, et un peu coaching avec Team OFR à travers tout cela.
La grande place qu'occupe la créativité dans le fait de "choisir sa ligne", l'effet magique que peut avoir la météo, le sentiment de liberté sur ses skis, le social :)Au final, peu importe les conditions (sauf quelques cas extrêmes haha), il y a moyen d'avoir du plaisir en montagne. Mais surtout quand il y a beaucoup de neige...
Ne pas minimiser l'importance de la maîtrise des habiletés de base - on n'est jamais trop vieux pour suivre des cours de ski/snow. La seule manière de progresser c'est d'avoir les bonnes bases!Et l'importance d'avoir un bon "buddy-buddy" : quelqu'un avec qui tu as du plaisir à rider, quelqu'un qui te met à l'aise de respecter ton rythme et qui s'assure que tu es toujours là (sécurité).
J'étais en 4ième année du primaire quand j'ai commencé le snowboard, puis adolescente le sport a pris beaucoup d'espace dans ma vie. À 19 ans j'ai fait une saison dans l'ouest et c'est là que j'ai eu la chance de pousser le freeride majoritairement. J'ai compétionné, enseigné ou coaché dans différents évènements et auprès de pleins de clientèle, mais surtout pour la communauté féminine.
Faire lever la poudreuse!
Go pour les bords de piste, ne pas avoir peur de sortir des "limites" tout en restant sécuritaire! Le fun se passe souvent à l'extérieur du corduroy sur une montagne.
Je vais dans les sous-bois et le hors piste des stations de ski depuis que je suis au secondaire, mais j’ai commencé à faire du touring il y a environ 10 ans. C’est mon ami Antoine qui m’a fait essayé ça et ça été le love at first sight comme on dit. J’ai donc acheté mon premier splitboard et commencé à en faire au Mont Orford. Je ne connaissais pas encore personne qui en avait alors lors de mes premières saisons, j’étais seule. Aussi, j’ai toujours été nulle avec la gestion de mon équipement alors j’ai appris à la dur. D’autant plus qu’il y avait peu d’équipement à l’époque (coup de vieille ici).
J’ai pris de l’aisance. J’ai découvert des nouvelles pistes. J’ai fait le tour des terrains montagneux en Estrie. J’ai eu envie d’en faire plus et d’être plus challengé. J’ai fait des voyages dans l’Ouest canadien, une saison au Japon, puis je suis tombée enceinte une première fois. Puis une deuxième fois. J’ai eu moins le temps d’en faire, mais quand l’occasion se présente, c’est le bonheur! Beau temps mauvais temps, si c’est mon moment, i’m in !
Honnêtement, j’aime tout du freeride, mais j’avoue que j’ai un faible pour la neige fraîche. J’aime d’avoir à travailler pour gagner la descente, d’avoir à chercher le chemin, d’avoir à étudier le terrain. J’aime le challenge que chaque sortie représente. J’aime les paysages. C’est un sport d’adrénaline, mais j’aime me perdre dans mes pensées et contempler l’horizon. J’aime tomber par hasard sur quelqu’un (ou sur un orignal) en plein milieu du bois. J’aime le silence. J’aime quand mon coeur bat vite avant de me lancer. Ce sport me fait sentir vivante et j’aime ça.
De respecter son rythme.
J’aime m’aventurer entre les arbres pour aller trouver la « fresh » (neige fraîche). Depuis maintenant 6 ans que j’ai mis fin à mon parcours de course pour pouvoir me concentrer sur les voyages de montagne en montagne. Le freeride rassemble ma passion du voyage et du ski.
La liberté d’expression. À mon avis, il est possible d’identifier un rider par son style. La ligne choisit et la passion transparait assurément au cours d'une descente.
Skier avec des personnes passionnée de cette discipline. Ils pourront vous faire découvrir certains coins cachés de la montagne, mais surtout, rendre ça beaucoup moins intimidant :).
Depuis mes tous débuts en ski, j'ai toujours aimé les sous-bois et les petits jumps de bord de piste, mais c'est à l'âge de 14-15 ans que je suis tombée en amour avec le freeride! À l'époque, c'était surtout le freestyle qui me faisait tripper: les jumps, les rails, et même les compétitions, j'adorais l'adrénaline que cela me procurait et tout le lifestyle entourant ce sport ;)
Skier entre amis 🤍 Pour moi, la phrase: "no friends on powder days" ne fait aucun sens, c'est plutôt: "Only best friends on powder days" 🤍. Il n'y a rien de mieux que de "shredder de la poudreuse" côte à côte avec tes best partners de glisse. (À part peut-être "shredder de la poudreuse" avec tes amis... EN VOYAGE!)
Y aller graduellement: un petit jump, une rando, une tempête, un voyage à la fois.
J’ai commencé à m’intéresser aux rails et aux sauts dès que j’ai su maîtriser mon slalom. J’avais 14 ou 15 ans. Avant ça, j’avais fait du ski quelques fois avec mon père et la transition vers la planche à neige n’était pas une question pour moi. Le passage vers le Freeride s’est faite naturellement avec les voyages, le temps et l’arrivée du touring.
J’étais motivée par le rêve secret d’être commanditée par le Illusion Boardshop. C’est spécial pour moi parce que beaucoup plus tard je suis devenue une de leurs ambassadrices Freeride.
Une autre de mes motivations fut le groupe TEAM OFR qui s’est formé. C’est l’équipe de Freestyle et de Freeride du Mont Orford. Je suis devenue coach puis lorsque j’ai graduée comme chiropraticienne mon nouveau rôle a été de devenir la responsable et instigatrice de leur programme de support santé aux athlètes. J’adore les suivre dans le snowpark et dans le bois !
Ce que j’apprécie c’est vraiment l’aspect convivial et créatif. Tu peux vraiment intégrer ton propre style et tes envies à ta descente. En plus, ça demande juste assez de concentration pour ne penser à rien d’autre. Biensûr, je ne nierai pas qu’en plus mon côté chercheuse d’adrénaline à toujours su y trouver son compte.
C’est une excellente question. Je dirais peut-être d’intégrer un groupe de fille qui en fait et d’essayer très progressivement. C’est intéressant de prendre un cours en freestyle pour commencer. Les rails et jumps font peurs mais une fois rendu dans les montagnes, les connaissances acquises en freestyle te permettent de vraiment être plus agile en freeride et donc d’avoir moins peur et plus de plaisir !